Notre Exécutif
Dre Marcia Anderson
AFMC Responsable de la Santé Autochtone | membre
La Dre Marcia Anderson est d’origine Crie-Anishinaabe et a grandi dans le nord de Winnipeg. Ses racines familiales sont issues de la nation crie de Norway House et de la Première nation de Peguis au Manitoba. Elle pratique à la fois la médecine interne et la santé publique en tant que médecin hygiéniste à l’Office régional de la santé de Winnipeg. Elle est vice-doyenne de la santé autochtone et directrice exécutive des affaires académiques autochtones à l’Institut de santé et de guérison Ongomiizwin, à la Faculté des sciences de la santé Rady de l’Université du Manitoba. Elle préside le Réseau de l’AFMC sur la santé des Autochtones. Elle est l’ancienne présidente de l’Association des médecins autochtones du Canada et l’ancienne présidente du Congrès des médecins autochtones de la région du Pacifique. Elle a été récompensée pour sa contribution à la santé des peuples autochtones par un Prix national d’excellence décerné aux Autochtones en mars 2011. En 2018, elle a été nommée l’une des 100 femmes les plus puissantes du Canada par le Réseau des femmes exécutives.
Dre Mandy Buss
AMAC Présidente | Membre
La Dre Mandy Buss est Métis du colonie de la Rivière Rouge en Manitoba. Elle est médecin de famille travaillant à Winnipeg, Manitoba avec la population urbaine et ceux qui sont transitoire à Winnipeg des communautés du nord des Premiers nations, Métis et Inuit. Elle est la Présidente de l’Association de médecins autochtones du Canada.
Dre Buss a complété son programme de résidence médicale, le programme distant de médecine de famille du nord au Manitoba, ou elle a formé et travaillé dans nombreux communautés au nord et accessibles uniquement par air en Manitoba et Nunavut. En addition à son travail au clinique, elle tient deux positions à l’Université de Manitoba: Directrice de curriculum de premier cycle en santé longitudinal médical autochtone et Principale de santé autochtone pour le département de médecine familiale. Elle fait partie aussi de la Comité sur la santé autochtone du Collège de médecins de famille du Canada.
Dr Michael Dumont
Vice-Président d’AMAC | Membre
Bozhoo, je m’appelle Michael Dumont. Je suis Anishinaabe (Clan Martre) et un membre de la Première Nation Shawnaga. J’ai l’honneur de vivre comme invité sur les terres non cédées des peuples Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh ou j’élève ma fille Evie.
Comme médecin de famille, j’ai le privilège de travailler a deux en et hors de réserve dans les soins primaires de communauté. J’ai aidé a établir le Centre médical Lu’ma en 2016 ou je suis le directeur médical. Nous incorporons les approches médicales autochtone et occidentale dans notre modèle de soin à regard des deux yeux, avec Aînés et Guérisseurs traditionnels travaillant avec médecins, infirmiers, conseillers et navigateurs sociaux autochtones. Nous sommes un site principal d’apprentissage pour le programme de Résidence de médecin de famille autochtone de l’Université de Colombie-Britannique, ou j’instruit un peu avec les programmes de médecine de premier et de troisième cycle. Je suis fier de travailler en partenariat avec la Première Nation Musqueum pour délivrer les soins primaires en réserve et j’agi comme porte-parole pour le Réseau de soin primaire des Premières Nations et autochtone (un partenariat de 8 cliniques détenues et exploitées par autochtones le loin de Vancouver).
Je suis honoré de servir comme membre de conseil de l’Association des médecins autochtones du Canada, dans la position de vice-président depuis juillet 2022. Notre organisation représente et défend les médecins et apprenants de médecine autochtones à un niveau national avec attention particulière sur le mentorat, le bien-être, l’anti-racisme, l’éducation médicale et l’autodétermination autochtone.
Dre Darlene Kitty
CFPC Responsable de la Santé Autochtone | Membre
Médecin de famille, la Dre Kitty est d’origine Crie. Elle exerce depuis 2006 à Chisasibi, la plus grande des neuf communautés cries du Nord québécois. Elle est directrice du Programme autochtone de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, à la tête des efforts déployés pour recruter, admettre, appuyer et encadrer les étudiants autochtones pour les aider à devenir médecins. Elle participe à l’élaboration du programme d’études en santé autochtone y compris les activités universitaires et les conférences scientifiques sur la santé des autochtones en qualité de professeure adjointe au Département de médecine familiale. Elle a publié plusieurs articles sur la santé autochtone et a donné des présentations dans le cadre de nombreuses conférences et réunions universitaires et cliniques durant sa carrière.
En tant qu’ancienne présidente et membre du Conseil d’administration de l’Association des médecins autochtones du Canada, la Dre Kitty collabore avec les partenaires de l’organisation pour faire progresser le dossier de la santé des Autochtones et contribuer à des initiatives de sensibilisation, des recherches et des publications pertinentes pour les Autochtones. Ces intervenants majeurs comprennent la Société de la médecine rurale du Canada, le Groupe de travail sur la santé autochtone du Collège des médecins de famille du Canada, le Comité consultatif sur la santé autochtone du Collège royal et le Cercle national des sciences de la santé autochtone. Elle poursuit ces collaborations et expériences en tant que membre du Comité exécutif du Consortium national pour la formation médicale en santé autochtone et le Réseau de l’AFMC sur la santé des Autochtones.
La Dre Kitty apprécie grandement son travail sur les plans universitaire, clinique et administratif qu’elle considère comme d’importantes voies vers les soins, l’enseignement et les activités de plaidoyer en vue de traiter et d’améliorer la santé des Autochtones et les enjeux sociaux connexes, y compris l’antiracisme et la sécurité culturelle, le tout dans un esprit de réconciliation.
Dre Sarah Funnell
MCC Responsable de la Santé Autochtone | Présidente
La Dre Sarah Minwanimad Funnell est médecin de famille des Premières nations et spécialiste de la santé publique. Sarah est médecin-hygiéniste associée à Santé publique Ottawa et directrice de la santé autochtone au sein du département de médecine familiale de l’Université Queen’s. Auparavant, elle offrait des services de soins primaires aux réfugiés, aux immigrants, aux sans-abris et aux Autochtones. Depuis mars 2020, Sarah apporte son soutien aux initiatives déployées en réponse à l’épidémie de COVID-19 et à l’avancement de la formation médicale en santé autochtone.
Après avoir terminé ses études de médecine à l’Université d’Ottawa (U d’O), la Dre Funnell a poursuivi son double intérêt pour la médecine familiale et l’épidémiologie dans le cadre du programme de résidence de cinq ans en santé publique et en médecine préventive de l’U d’O. Elle a obtenu sa certification du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) en 2015. Elle a ensuite obtenu le titre d’associée du Collège royal en santé publique et en médecine préventive en 2018.
Elle a des origines algonquines et tuscaroras et a grandi parmi les Mississaugas de la Première nation d’Alderville. Sarah est membre du Conseil d’administration de l’Association des médecins autochtones du Canada et du Conseil d’administration du Collège des médecins de famille du Canada. Elle est coprésidente du Comité sur la santé des Autochtones du CMFC et siège également au Comité consultatif sur la santé des Autochtones du Collège royal. Elle travaille actuellement avec les deux collèges pour améliorer le programme d’études sur la santé des Autochtones dans tous les programmes de résidence. Elle vit à Ottawa avec son mari et ses trois filles. Dans ses temps libres, elle parle à ses plantes.
Dre Lisa Richardson
Collège royal Responsable de la Santé Autochtone | Membre
La Dre Lisa Richardson est médecin et éducatrice clinicienne de sang mêlé anishinaabe (Shebahononing/Killarney). Elle pratique la médecine interne générale au University Health Network de Toronto. Elle est conseillère stratégique en santé autochtone pour la faculté de médecine Temerty de l’Université de Toronto et pour le Women’s College Hospital, où elle a fondé le Centre for Wise Practices in Indigenous Health. Elle est professeure agrégée et vice-présidente de la culture et de l’inclusion au département de médecine. La Dre Richardson défend farouchement l’équité en matière de santé autochtone et l’éducation sanitaire autochtone aux niveaux local, provincial et national.
Leslie Spillett
Gardienne du Savoir | Giizhigooweyaabikwe (Femme du ciel peinte) | Mukwa Doodum (Clan de l’Ours) | Crie/Métisse | Elle/elle | Danseuse du soleil
C’est un honneur pour moi d’appuyer le Consortium national pour la formation médicale en santé autochtone dans ses efforts pour concrétiser sa vision et son mandat. J’ai appris à mes filles que le rôle le plus important au sein de notre communauté consistait à servir les gens (parents), mais aussi à se souvenir de prendre soin de leur propre esprit grâce aux cérémonies et aux enseignements du calumet. Je m’efforce d’intégrer ces enseignements dans ma propre vie, sachant nos actes comptent beaucoup plus que nos paroles.
Mon histoire personnelle est semblable à celle de beaucoup de nos concitoyens et c’est grâce aux relations nouées au fil des ans avec les membres de la communauté qui partagent leurs expériences collectives dans le cadre d’innombrables activités communautaires que j’ai pu reconquérir mon identité, ma culture, mon histoire, mon espace, ma famille (parenté) et mes connaissances. J’ai la chance d’occuper des positions (espace) et d’être en relation avec des proches qui ont été les plus touchés par la violence coloniale, notamment les femmes autochtones et les personnes bispirituelles, les femmes vivant avec le VIH/sida, les travailleurs du sexe, les jeunes exploités sexuellement et les femmes victimes de la traite, les jeunes criminalisés et les familles de MMIWG2S. Dans le contexte de ces relations, j’ai travaillé à partir du principe fondamental que ce sont les systèmes qui doivent changer – et non les personnes qui y survivent. Cela m’a aidée à accepter, à ne pas juger, à être informée des traumatismes et à être capable de remettre en question la violence coloniale – la suprématie blanche, le racisme, le patriarcat, l’hétérosexisme et la transphobie qui sont ancrés dans les institutions coloniales, les cadres juridiques, la langue, le droit et les politiques.
Au cours des deux dernières années, j’ai travaillé à l’Institut autochtone de santé et de guérison Ongomiizwin en tant que gardienne des connaissances (aide). Ongomiizwin est un institut au sein du Centre des sciences de la santé Rady de l’Université du Manitoba. Dans ce rôle, je partage des connaissances et des cérémonies culturelles, je soutiens les étudiants autochtones inscrits dans les 5 sciences de la santé, je facilite le programme d’études autochtones pour les étudiants, je participe à l’élaboration de politiques (Cessation de toute forme de racisme, du Centre Rady), j’examine et je donne des conseils sur le programme d’études (soins infirmiers et médecine) et je fournis des conseils individuels aux étudiants qui cherchent du soutien. Tout au long de mon travail, je remets en question les paradigmes, les pédagogies, les structures et les récits coloniaux qui sont nuisibles et blessants et qui diminuent notre esprit et notre bien-être collectifs.
Je continue à me mobiliser dans la communauté en siégeant aux conseils d’administration du Manitoba Harm Reduction Network et des cercles consultatifs autochtones de l’Université de Winnipeg et de l’Université du Manitoba, et en consultant des organismes autochtones sans but lucratif et communautaires sur la décolonisation et l’antiracisme.